On roule à vive allure (pour une Ambassador), nous faufilant entre les énormes camions de légumes, de coton et de fuel qui encombrent la route. C'est encore le désert, quelques touffes d'épineux parsèment l'étendue rocailleuse. Un peu plus loin vers l'horizon s'enfuient en quelques bonds de gracieuses gazelles.
Ancienne capitale princière connue pour ses élevages de chameaux considérés comme faisant partie des meilleurs du monde, Bikaner est une imposante citadelle avec ses ruelles étroites et ses havelis de grès rouge.
La ville profitera toujours du climat aride qui l'environne comme protection contre ses ennemis, mais la vieille ville est toutefois défendue par d'imposantes fortifications de 7 kilomètres de long, datant du XVIIIe siècle et comportant 5 portes d'accès.
La ville profitera toujours du climat aride qui l'environne comme protection contre ses ennemis, mais la vieille ville est toutefois défendue par d'imposantes fortifications de 7 kilomètres de long, datant du XVIIIe siècle et comportant 5 portes d'accès.
Le fort de Junagarh a été construit à la fin du XVIème siècle (1589-1594) sous le règne du maharaja Jai Singh (le premier du nom), général de l’empereur moghol Abkar.
Ce fort est délimité par une enceinte de près de 1 km de périmètre et est défendu par des douves et 37 bastions. Il abrite de nombreux palais construits au fil des siècles, la construction du dernier datant du début du XXème siècle. Il est le seul fort d’Inde construit en plaine et non sur une colline ou un promontoire. Pour autant il n’a jamais été conquis.
Ce fort est délimité par une enceinte de près de 1 km de périmètre et est défendu par des douves et 37 bastions. Il abrite de nombreux palais construits au fil des siècles, la construction du dernier datant du début du XXème siècle. Il est le seul fort d’Inde construit en plaine et non sur une colline ou un promontoire. Pour autant il n’a jamais été conquis.
A une trentaine de kilomètres de Bikaner, au nord du Rajasthan, se trouve l'un des lieux saints les plus étonnant d'Inde : le Temple de Karni Mata accueille des centaines de rats évoluant librement dans l'édifice. Et pas n'importe lesquels : ces rongeurs hébergent des âmes humaines.
Le temple des Rats Sacrés de Deshnoke est dédié à Karni Mata, une mystique ayant vécu au XVème siècle, qui n'était autre qu'une réincarnation de la déesse Durga, mère de Ganesh. Cette sainte ermite, membre d'une caste de conteurs de la région, les Charan, aurait demandé à Yama, le dieu de la Mort, de rendre la vie au fils d'un conteur affligé. Yama s'exécuta, mais ressuscita le jeune homme sous forme de rat. De colère, Karni Mata vola toutes les âmes de sa caste du royaume de Yama : ils se réincarneraient désormais en rat, avant de renaître sous forme humaine.
Le temple des Rats Sacrés de Deshnoke est dédié à Karni Mata, une mystique ayant vécu au XVème siècle, qui n'était autre qu'une réincarnation de la déesse Durga, mère de Ganesh. Cette sainte ermite, membre d'une caste de conteurs de la région, les Charan, aurait demandé à Yama, le dieu de la Mort, de rendre la vie au fils d'un conteur affligé. Yama s'exécuta, mais ressuscita le jeune homme sous forme de rat. De colère, Karni Mata vola toutes les âmes de sa caste du royaume de Yama : ils se réincarneraient désormais en rat, avant de renaître sous forme humaine.
Départ maintenant pour Jaisalmer, surnommée la cité d'or... Il reste 280 kilomètres à travers le désert ou presque !
Notre chauffeur fait un crochet par un petit village étonnant. En effet, la présence simultanée près de 10.000 Demoiselles de Numidie ou grues demoiselles ( kurja en hindi ) tous les hivers dans les environs du village de Kheechan sur la route de Jaisalmer a quelque chose d’unique ! Les grues sont attirées grâce à la nourriture offerte par les habitants qui sont ravis de la présence de ces oiseaux considérés comme porte-bonheur.
De nouveau des dunes de sables et, un peu plus loin, buissons et arbustes. Beaucoup d'élevage de moutons pour la laine et la viande (région à majorité musulmane). On y cultive du sorgho, du sarrasin et des piments. Des projets importants d'irrigation sont en vue, avec près de 300 kilomètres de canaux pour ces cultures.
Les maisons sont faites de terre argileuse mélangée à de la bouse et de la paille. Fort heureusement, le motel où nous nous arrêtons pour nous rafraîchir est d'une toute autre architecture !
Et toujours des gestes d'amitié des personnes que nous croisons !