Iquique, bonne surprise !
Après une route d'une monotonie rarement égalée avec des lignes droites de plus de 30 kilomètres, nous rejoignons la mer. A vrai dire, le littoral n'est pas trop folichon non plus… Rochers d'un côté, montagnes de sable de l'autre, c'est donc une bonne surprise que de trouver une jolie ville au bout du périple !
Iquique est une ville intéressante pour son architecture, sa situation géographique aux pieds d'une chaîne montagneuse... de sable et face à la mer.
Son quartier historique, la rue Baquedano, est composé d’anciennes bâtisses déclarées monuments nationaux.
La plupart des maisons se trouvant dans cette rue ont été construites entre 1889 et 1920.
Au bout de Baquedano, on arrive à la place Arturo Prat, autour de laquelle se trouvent le théâtre municipal et le très beau centre espagnol. Au centre, la tour de l’horloge, véritable symbole de la ville. Quant au théâtre municipal, construit en 1889, il possède une structure en bois et sa façade est de style néoclassique.
Iquique est une ville intéressante pour son architecture, sa situation géographique aux pieds d'une chaîne montagneuse... de sable et face à la mer.
Son quartier historique, la rue Baquedano, est composé d’anciennes bâtisses déclarées monuments nationaux.
La plupart des maisons se trouvant dans cette rue ont été construites entre 1889 et 1920.
Au bout de Baquedano, on arrive à la place Arturo Prat, autour de laquelle se trouvent le théâtre municipal et le très beau centre espagnol. Au centre, la tour de l’horloge, véritable symbole de la ville. Quant au théâtre municipal, construit en 1889, il possède une structure en bois et sa façade est de style néoclassique.
Nous nous arrêtons à l'usine d’extraction du salpêtre de Humberstone où des ouvriers venus du Chili, du Pérou et de Bolivie, vécurent dans des cités minières et forgèrent une culture pampina commune. Cette culture se manifeste dans la richesse de la langue, la créativité et les liens de solidarité et surtout dans les luttes pionnières menées par les pampinos pour la justice sociale, luttes dont l’impact fut profond sur l’histoire sociale.
Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, à partir de 1880 et pendant plus de soixante ans, dans un environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude, un engrais qui allait transformer le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en procurant de grandes richesses au Chili.
Nous nous réjouissions de cette visite, hélas elle fut bien décevante : tout ce qui avait de la valeur a disparu et on a tenté, en vidant les décharges des environs, de créer un bric-à-brac géant ! Des carcasses de voitures des années 80 alors que la mine a fermé en 1960 ! Tout un tas de pièces rouillées (dont on ne sait même pas à quoi elles ont pu servir) ont été ainsi éparpillées sur le site… Pathétique ! Reste quelques belles images d'ensemble tout de même...
Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, à partir de 1880 et pendant plus de soixante ans, dans un environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude, un engrais qui allait transformer le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en procurant de grandes richesses au Chili.
Nous nous réjouissions de cette visite, hélas elle fut bien décevante : tout ce qui avait de la valeur a disparu et on a tenté, en vidant les décharges des environs, de créer un bric-à-brac géant ! Des carcasses de voitures des années 80 alors que la mine a fermé en 1960 ! Tout un tas de pièces rouillées (dont on ne sait même pas à quoi elles ont pu servir) ont été ainsi éparpillées sur le site… Pathétique ! Reste quelques belles images d'ensemble tout de même...
A deux pas de la Bolivie
Avant d'arriver à Colchane, grâce à un gros coup de bol qui me les a fait découvrir le soir précédent sur le net, nous nous dirigeons vers d'autres geysers qui ne sont étrangement indiqués sur aucun de nos 3 guides : les geysers de Puchuldiza. Nous mettons du temps à les trouver : il faut bifurquer sur une piste quelque 20 km avant Colchane (ville frontière avant la Bolivie) au milieu de nulle part... Ne rencontrant personne, il ne nous est pas facile de savoir si nous sommes dans la bonne direction…Le détour vers les geysers en vaut-il vraiment la peine? A l'orée d'un lac de montagne (ou est-ce un salar ?) seuls les lamas, vigognes ou guanacos au choix nous accueillent lorsque nous descendons pour nous approcher du site. Il y a bien quelques maisons en pisé mais elles semblent vides. Comme beaucoup de villages que nous rencontrerons par la suite…
Et soudain nous l'apercevons : un geyser crache un jet d'eau bouillante à plus de 5 mètres de haut, à côté d'une étrange concrétion d'un blanc immaculé. Tout autour, des trous bouillonnent et donnent à voir une activité volcanique inquiétante. On se demande si le sol est bien solide et si on ne va pas se retrouver au milieu d'une piscine d'eau bouillante au moindre faux pas. Les couleurs sont surréalistes: l'orange, le vert, le marron dégoulinent en se mélangeant parfois et sont entraînées vers la vallée grâce à l'eau affleurant partout. Nous approchons et c'est alors l'émerveillement, la concrétion blanche n'est autre que de la neige fabriquée par les différences brutales de chaleur entre l'eau bouillante du geyser et l'air ambiant glacé de l'Altiplano ! L'émotion est énorme, nous en rions comme des gamins en touchant la neige comme un Africain la découvrant pour la première fois !
Et soudain nous l'apercevons : un geyser crache un jet d'eau bouillante à plus de 5 mètres de haut, à côté d'une étrange concrétion d'un blanc immaculé. Tout autour, des trous bouillonnent et donnent à voir une activité volcanique inquiétante. On se demande si le sol est bien solide et si on ne va pas se retrouver au milieu d'une piscine d'eau bouillante au moindre faux pas. Les couleurs sont surréalistes: l'orange, le vert, le marron dégoulinent en se mélangeant parfois et sont entraînées vers la vallée grâce à l'eau affleurant partout. Nous approchons et c'est alors l'émerveillement, la concrétion blanche n'est autre que de la neige fabriquée par les différences brutales de chaleur entre l'eau bouillante du geyser et l'air ambiant glacé de l'Altiplano ! L'émotion est énorme, nous en rions comme des gamins en touchant la neige comme un Africain la découvrant pour la première fois !
Une nuit à Colchane ou remake de "Bagdad café"... Une "ville-rue" perdue dans les sables et les cactus à une centaine de mètres de la frontière bolivienne… Perchée à 3'700 m au-dessus du niveau de la mer, la commune de Colchane côtoie les volcans Isluga et Tata Sabaya. Au pied de monts colorés la ville est sur groupe électrogène de 20h à 23h et en dehors de ces horaires pas d’électricité. Nous sommes au bout du Chili… Ici il n’y a que deux magasins dans lesquels il n’y a rien à acheter… Heureusement que l'on nous indique où trouver de l'essence et que nous avons la riche idée d'opter pour une balade au petit village aymara de Cariquima… où par chance, nous croisons un habitant dans ce village désert. Il nous indiquera l'épicerie du coin où nous trouverons, outre 2 litres de rouge, un accueil chaleureux ! Ce village, son église et ses cactus ne manquent pas de charme...