Jaipur, la ville rose
Construite en 1727 et capitale du Rajasthan, Jaipur est l'une des villes les plus plaisantes et les plus vivantes de l'Inde. Envahie de l'aube à la nuit par des milliers de rickshaws, c’est une ville rude, mais romantique, où les femmes, à l’allure fière, portent des bijoux en argent et des vêtements de couleurs vives, et où les hommes, à la tête surmontée de splendides turbans, portent encore le pagne qui leur enserrent les genoux. Jaipur est aussi un mélange d’exotisme et de modernité, où l’architecture est une élégante synthèse de style Moghol et Rajput, complétée d’une touche britannique lorsqu’elle fut conquise par les Anglais.
Le City Palace (ou Chandra Mahal)
Le City Palace, qui occupait le 9° carré au centre de la ville, est une grande structure de 7 étages dont certaines parties (les plus belles parait-il ?) sont utilisées par l’actuel maharaja et sa famille et fermées au public. Le reste, ouvert aux visiteurs, abrite un musée, des salles d'audience et des cours aux portes richement décorées. Il faut voir le Diwan-i-Khas, simple structure dressée sur une estrade et composée d’une double rangée de piliers de marbre soutenant des arcs engrêlés. Ici sont exposées les 2 énormes jarres d’argent que Madho Singh II transporta à londres en 1901, remplies d’eau sacrée du Gange (elles pèseraient 2500 kg et contiendraient 8000 litres).
Le City Palace, qui occupait le 9° carré au centre de la ville, est une grande structure de 7 étages dont certaines parties (les plus belles parait-il ?) sont utilisées par l’actuel maharaja et sa famille et fermées au public. Le reste, ouvert aux visiteurs, abrite un musée, des salles d'audience et des cours aux portes richement décorées. Il faut voir le Diwan-i-Khas, simple structure dressée sur une estrade et composée d’une double rangée de piliers de marbre soutenant des arcs engrêlés. Ici sont exposées les 2 énormes jarres d’argent que Madho Singh II transporta à londres en 1901, remplies d’eau sacrée du Gange (elles pèseraient 2500 kg et contiendraient 8000 litres).
Le Palais des Vents (ou Hawa Mahal).
Bien que situé à l’écart, peu de gens savent qu’il fait partie du City palace. Construit en 1799 par Sawai Prapap Singh, le palais des vents a uniquement l’apparence d’une façade de grès rose. Il s’agit en fait d’un palais du zenana (l’équivalent hindou du harem) destiné aux femmes de la cour, qui, des petites fenêtres treillagées finement sculptées, pouvaient regarder le spectacle de la rue sans crainte d’être vues. Qualifié de folie baroque c’est le plus romantique et le plus délicat des édifices de Jaipur. La beauté du Hawa Mahal vient de sa façade à 5 étages, ornée de 61 loggias aérées, en pierre ajourée, et ciselée de 953 niches (nous n’avons pas recompté) qui semblent se multiplier pour former un ensemble à la symétrie parfaite. Il doit son nom de palais des vents à la brise rafraîchissante qui circulait par ses ouvertures.
Bien que situé à l’écart, peu de gens savent qu’il fait partie du City palace. Construit en 1799 par Sawai Prapap Singh, le palais des vents a uniquement l’apparence d’une façade de grès rose. Il s’agit en fait d’un palais du zenana (l’équivalent hindou du harem) destiné aux femmes de la cour, qui, des petites fenêtres treillagées finement sculptées, pouvaient regarder le spectacle de la rue sans crainte d’être vues. Qualifié de folie baroque c’est le plus romantique et le plus délicat des édifices de Jaipur. La beauté du Hawa Mahal vient de sa façade à 5 étages, ornée de 61 loggias aérées, en pierre ajourée, et ciselée de 953 niches (nous n’avons pas recompté) qui semblent se multiplier pour former un ensemble à la symétrie parfaite. Il doit son nom de palais des vents à la brise rafraîchissante qui circulait par ses ouvertures.