Puri.
Aux yeux de la religion hindoue, le territoire de l’Inde est marqué de quatre dhams, lieux saints situés à chacun des quatre points cardinaux. Puri est un de ces dhams, celui de l’Est, ce qui en fait un lieu de pèlerinage important. La ville étant située en bord de mer, elle jouit d’une ambiance propice aux vacances, devenant un lieu de séjour bien plus agréable que Bhubaneswar. La plage est interminable, toujours balayée par les vagues incessantes du golfe du Bengale. D’ailleurs, la plage semble n’exister que pour la promenade. Rares sont les baigneurs. Les courants y sont violents, et il ne faut pas trop s’éloigner, toujours avoir pied.
Il faut voir l'agitation incessante sur Grand road, espèce de large boulevard informe au milieu duquel des gendarmes tentent, du haut de leur guérite, de régler la circulation chaotique ! Il y a une densité, une espèce de transe qui peut paraître contradictoire par rapport à la quiétude de la plage. Cette transe va en crescendo au fur et à mesure que l’on s’approche du Jagannath Mandir, le lieu le plus saint de la ville. Le Jagannath Mandir est le fameux dham évoqué plus haut. Dédié à Jagannath, un des avatars de Vishnou, c’est un temple immense, surtout par rapport aux temples hindous, habituellement de dimensions modestes. Il se rapproche, par sa taille et sa forme conique, de celui de Surya à Konarak. Tous deux étaient visibles par les navigateurs en mer qui les distinguaient par leur couleur respective, blanc pour Puri, noir pour Konarak. Il règne en permanence une animation de folie autour et à l’intérieur du temple. L’ambiance y est très particulière. L’accès au temple étant interdit aux non hindous, on ne peut le contempler que de l’extérieur, ce qui ne fait pas une belle jambe. Il s’est donc établi un rituel immuable qui consiste, pour les visiteurs étrangers, à se rendre à la Raghunandan Library, qui se trouve en face du temple. La bibliothèque, dont tout le monde connaît l’adresse, est au 1er étage du bâtiment. Une fois sur place, on y fait une (petite) donation qui sera scrupuleusement inscrite dans le livre d’or de la maison afin de profiter de l’accès à la terrasse de l’immeuble pour avoir une vue sur le temple. Que l’on se le dise, la vue est assez décevante. D’une part, parce que le temple n’est pas aussi joli que ceux de Bhubaneswar et de Konarak, et d’autre part parce qu’on est trop loin pour sentir l’ambiance de ferveur.
Il faut voir l'agitation incessante sur Grand road, espèce de large boulevard informe au milieu duquel des gendarmes tentent, du haut de leur guérite, de régler la circulation chaotique ! Il y a une densité, une espèce de transe qui peut paraître contradictoire par rapport à la quiétude de la plage. Cette transe va en crescendo au fur et à mesure que l’on s’approche du Jagannath Mandir, le lieu le plus saint de la ville. Le Jagannath Mandir est le fameux dham évoqué plus haut. Dédié à Jagannath, un des avatars de Vishnou, c’est un temple immense, surtout par rapport aux temples hindous, habituellement de dimensions modestes. Il se rapproche, par sa taille et sa forme conique, de celui de Surya à Konarak. Tous deux étaient visibles par les navigateurs en mer qui les distinguaient par leur couleur respective, blanc pour Puri, noir pour Konarak. Il règne en permanence une animation de folie autour et à l’intérieur du temple. L’ambiance y est très particulière. L’accès au temple étant interdit aux non hindous, on ne peut le contempler que de l’extérieur, ce qui ne fait pas une belle jambe. Il s’est donc établi un rituel immuable qui consiste, pour les visiteurs étrangers, à se rendre à la Raghunandan Library, qui se trouve en face du temple. La bibliothèque, dont tout le monde connaît l’adresse, est au 1er étage du bâtiment. Une fois sur place, on y fait une (petite) donation qui sera scrupuleusement inscrite dans le livre d’or de la maison afin de profiter de l’accès à la terrasse de l’immeuble pour avoir une vue sur le temple. Que l’on se le dise, la vue est assez décevante. D’une part, parce que le temple n’est pas aussi joli que ceux de Bhubaneswar et de Konarak, et d’autre part parce qu’on est trop loin pour sentir l’ambiance de ferveur.