Serchu- Leh
Notre objectif pour la journée : Leh. Pour l'atteindre, nous allons devoir traverser 3 autres cols au cours de la journée : le NakeeLa, le LachuLungLa et leTanglangla ainsi qu'un vaste plateau de 35 km au milieu des montagnes, les "Moore Plains".
La ville de Leh
La capitale ladakhie est une petite ville-frontière de 30 000 habitants, adossée à la montagne et regardant vers l’Indus. Devenue un carrefour de migration des peuples et des religions, des tensions intercommunautaires persistent, mais il fait bon y flâner entre deux escapades, marchandant à tout va dans les nombreux marchés tibétains...
Nous distribuons des ballons pour le 1er août !
Vallée de la Nubra
Pour se rendre dans la vallee de la Nubra, il faut franchir le Khardungla (5602m), plus haut col carrossable au monde. La Border Roads Organisation (DDE locale) lutte pour laisser le col ouvert en automne et en été. Lors de notre ascension, la météo n'était pas vraiment folichonne... Le soleil jouait dans le ciel avec de gros nuages et les bourasques de vents étaient parfois assez violentes...
Arrivés au col du Kardhungla après 43km de pistes parfois secouantes, nous nous arrêtons pour profiter du point de vue sur les sommets environnants. La vue est assez impressionante. On y découvre des drapeaux bouddhistes et même une petite gompa. Je trouve une cabine de wc presque propre et réussi à m'enfermer dedans ! Je n'arrive plus à rouvrir la porte... faudra vraiment que j'apprenne à faire pipi dans la nature !!!
Après une petite demi-heure au col, nous descendons enfin vers la Vallée de la Nubra. Au premier abord, elle paraît sèche et brulée... mais selon les critères ladhakis, c'est une terre agricole fertile. Ici, on cultive des abricots, des pommes, de l'orge etc. En arrivant vers 3000m d'altitude, le paysage laisse ainsi place à de grandes étendues quadrillées par les rivieres Shyok et Nubra. Cette large vallée à fond plat est à 3000 m au dessus du niveau de la mer. Son surnom de " Vallée Interdite" vient du fait que l'armée a interdit tout accès à quiconque jusqu'en 1995 pour deux bonnes raisons :
1 - il a fallu arrêter l'armée chinoise à l'est qui après avoir envahi le Tibet, a aussi envahi les hauts plateaux ladakhis du Chang Tang,
2 - il faut arrêter l'armée pakistanaise à l'ouest qui après avoir envahi le Baltistan, occupe la vallée de la Shyok et le glacier du Siachen dans la haute vallée de la Nubra.
D'ailleurs si notre arrivée passe inaperçue en raison d'une violente tempête de sable. le lendemain matin, nous devrons montrer "patte blanche" avant de passer !
Arrivés au col du Kardhungla après 43km de pistes parfois secouantes, nous nous arrêtons pour profiter du point de vue sur les sommets environnants. La vue est assez impressionante. On y découvre des drapeaux bouddhistes et même une petite gompa. Je trouve une cabine de wc presque propre et réussi à m'enfermer dedans ! Je n'arrive plus à rouvrir la porte... faudra vraiment que j'apprenne à faire pipi dans la nature !!!
Après une petite demi-heure au col, nous descendons enfin vers la Vallée de la Nubra. Au premier abord, elle paraît sèche et brulée... mais selon les critères ladhakis, c'est une terre agricole fertile. Ici, on cultive des abricots, des pommes, de l'orge etc. En arrivant vers 3000m d'altitude, le paysage laisse ainsi place à de grandes étendues quadrillées par les rivieres Shyok et Nubra. Cette large vallée à fond plat est à 3000 m au dessus du niveau de la mer. Son surnom de " Vallée Interdite" vient du fait que l'armée a interdit tout accès à quiconque jusqu'en 1995 pour deux bonnes raisons :
1 - il a fallu arrêter l'armée chinoise à l'est qui après avoir envahi le Tibet, a aussi envahi les hauts plateaux ladakhis du Chang Tang,
2 - il faut arrêter l'armée pakistanaise à l'ouest qui après avoir envahi le Baltistan, occupe la vallée de la Shyok et le glacier du Siachen dans la haute vallée de la Nubra.
D'ailleurs si notre arrivée passe inaperçue en raison d'une violente tempête de sable. le lendemain matin, nous devrons montrer "patte blanche" avant de passer !
Le pourquoi d'une balade en chameaux...
Quand la Chine a envahi le Tibet en 1950, elle a aussi envahi la région désertique du Sinkiang au nord du Karakoram. Toutes ces frontières se sont brusquement fermées, et les caravanes qui étaient en route sont restées bloquées au retour au pied du Karakoram. Les magnifiques chameaux de Bactriane n'ont jamais pu rejoindre le désert de Gobi, et coulent des jours tranquilles sur le sable de la Nubra, fracassant les roubignoles des touristes en manque de sensations exotiques !