Goa
Le nom évoque les plages mythiques et les hippies qui, dans les années 70, en avaient fait leur Eden. Aujourd’hui la déferlante touristique, tant occidentale qu’indienne – les stars de Bollywood s’y retrouvent –, a envahi ce lieu paradisiaque tout comme les amateurs de raves techno.
Lorsque l’on arrive à Goa, on est immédiatement saisi par la vision qui s’offre à nous : ce petit territoire indien (le plus petit de l’Union indienne avec ses 3 700 km2) est couvert d’églises, d’une blancheur tout immaculée. Dans les villes, les villages, émergeant des forêts de cocotiers ou perdues au milieu des rizières, le spectacle est le même : des églises, plus ou moins imposantes, se dressent offrant au visiteur leurs frontons au décor foisonnant.
Les routes qui traversent le territoire sont, elles, jalonnées de calvaires, couverts de guirlandes de fleurs, témoignages d’une foi chrétienne apparemment encore très vivace. Et le contraste est encore plus saisissant lorsqu’on arrive de l’un des deux territoires voisins, que ce soit le Maharashtra ou le Karnataka, essentiellement hindous où l’on ne croise que des temples aux couleurs vives.
De toute évidence, si à Goa nous sommes en Inde, il s’agit d’une autre Inde, celle que quatre siècles de présence portugaise ont profondément imprégnée en donnant sans conteste à ce bout de territoire une spécificité propre. La colonisation en mêlant les mondes portugais et indiens a produit une société à part, à jamais différente du reste de la Péninsule et marquée par un métissage manifeste à tous les niveaux : que ce soit dans l’art, la littérature, la langue konkani, la nourriture, la religion où le catholicisme n’a pas effacé la division en castes de la société indienne.
Lorsque l’on arrive à Goa, on est immédiatement saisi par la vision qui s’offre à nous : ce petit territoire indien (le plus petit de l’Union indienne avec ses 3 700 km2) est couvert d’églises, d’une blancheur tout immaculée. Dans les villes, les villages, émergeant des forêts de cocotiers ou perdues au milieu des rizières, le spectacle est le même : des églises, plus ou moins imposantes, se dressent offrant au visiteur leurs frontons au décor foisonnant.
Les routes qui traversent le territoire sont, elles, jalonnées de calvaires, couverts de guirlandes de fleurs, témoignages d’une foi chrétienne apparemment encore très vivace. Et le contraste est encore plus saisissant lorsqu’on arrive de l’un des deux territoires voisins, que ce soit le Maharashtra ou le Karnataka, essentiellement hindous où l’on ne croise que des temples aux couleurs vives.
De toute évidence, si à Goa nous sommes en Inde, il s’agit d’une autre Inde, celle que quatre siècles de présence portugaise ont profondément imprégnée en donnant sans conteste à ce bout de territoire une spécificité propre. La colonisation en mêlant les mondes portugais et indiens a produit une société à part, à jamais différente du reste de la Péninsule et marquée par un métissage manifeste à tous les niveaux : que ce soit dans l’art, la littérature, la langue konkani, la nourriture, la religion où le catholicisme n’a pas effacé la division en castes de la société indienne.
Panjim ou Panaji
C’est là que les Portugais s’installèrent à la fin du XVIIIe siècle après avoir abandonné Velha Goa devenue trop insalubre. C’est en 1961, après 451 ans de souveraineté portugaise, que Goa sera rattachée à l’Union indienne, quand l’armée indienne s’en empara face aux Portugais qui n’opposèrent qu’une résistance symbolique.
29Capitale de l’Etat de Goa, Panjim est aujourd’hui une petite ville active, animée et bruyante d’environ 40 000 habitants sur la rive gauche du fleuve Mandovi.
30L’ancien quartier portugais – Fontainhas – a été récemment restauré ; Avec ses maisons colorées, ses azulejos, ses habitants qui parlent toujours le portugais, il règne dans ce quartier une atmosphère qui n’est pas sans rappeler la métropole.
29Capitale de l’Etat de Goa, Panjim est aujourd’hui une petite ville active, animée et bruyante d’environ 40 000 habitants sur la rive gauche du fleuve Mandovi.
30L’ancien quartier portugais – Fontainhas – a été récemment restauré ; Avec ses maisons colorées, ses azulejos, ses habitants qui parlent toujours le portugais, il règne dans ce quartier une atmosphère qui n’est pas sans rappeler la métropole.